MEETING WITH RENÉ DE OBALDIA IN 2017
Meeting with René de Obaldia in 2017
« Nous avions des affinités électives »
« Nous avions des affinités électives »
Texte online:
"La vie est un songe..." par Régis Campo
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« Ma première rencontre en 2017 avec René de Obaldia est fulgurante et magnifique. Depuis une jeune et solide amitié est née : chaque jour elle m’émeut profondément. Nos sujets de conversation onirique sont fort divers : Olivier Messiaen, le porto, Michel Simon, les belles femmes, l’étrangeté du monde (qui est un songe !), Alexandre Vialatte, les courses de puces dans un stalag, la capacité à s’ébaudir... Il y a des déclarations d’amitié comme des déclarations d’amour. Ainsi j’ai composé pour chœur et violoncelle d’après quelques poèmes extraits des Innocentines. L’œuvre est créée par le violoncelliste Henri Demarquette et l’ensemble Sequenza 9.3 dirigé par Catherine Simonpietri : c’est un témoignage d’amitié en notes de musique suspendues pour mon aîné académicien. Combien son art est rempli de grâce, d’humour, d’incongruités et de sentiments profonds. L’un des poèmes mis en musique me touche particulièrement : Moi, j’irai dans la lune. Il rejoint ce mot de Chesterton qu’aime à citer René de Obaldia : « Si les anges volent, c’est parce qu’ils se prennent eux-mêmes à la légère ». Et j’apprends beaucoup, benjamin académicien, de la juvénilité et de la sagesse légère de mes confrères des cinq académies - magnifiques créateurs et fidèles compagnons. »
Régis Campo - octobre 2018, Paris
« Ma première rencontre en 2017 avec René de Obaldia est fulgurante et magnifique. Depuis une jeune et solide amitié est née : chaque jour elle m’émeut profondément. Nos sujets de conversation onirique sont fort divers : Olivier Messiaen, le porto, Michel Simon, les belles femmes, l’étrangeté du monde (qui est un songe !), Alexandre Vialatte, les courses de puces dans un stalag, la capacité à s’ébaudir... Il y a des déclarations d’amitié comme des déclarations d’amour. Ainsi j’ai composé pour chœur et violoncelle d’après quelques poèmes extraits des Innocentines. L’œuvre est créée par le violoncelliste Henri Demarquette et l’ensemble Sequenza 9.3 dirigé par Catherine Simonpietri : c’est un témoignage d’amitié en notes de musique suspendues pour mon aîné académicien. Combien son art est rempli de grâce, d’humour, d’incongruités et de sentiments profonds. L’un des poèmes mis en musique me touche particulièrement : Moi, j’irai dans la lune. Il rejoint ce mot de Chesterton qu’aime à citer René de Obaldia : « Si les anges volent, c’est parce qu’ils se prennent eux-mêmes à la légère ». Et j’apprends beaucoup, benjamin académicien, de la juvénilité et de la sagesse légère de mes confrères des cinq académies - magnifiques créateurs et fidèles compagnons. »
Régis Campo - octobre 2018, Paris
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Life is a dream...
By Régis Campo, member of the Musical Composition section
"My first encounter with René de Obaldia in 2017 was stupendous and wonderful. Since then a youthful and solid friendship has grown. I am deeply moved every day. The topics of our dreamlike conversations are highly diverse: Olivier Messiaen, port, Michel Simon, beautiful women, the strangeness of the world (which is a dream!), Alexandre Vialatte, flea races in a stalag, the ability to entertain oneself... There are declarations of friendship as well as declarations of love. So I composed for choir and cello based on a few poems excerpted from the Innocentines. The work is created by the cellist Henri Demarquette and the Sequenza 9.3 ensemble, under the direction of Catherine Simonpietri. It is a testimony of friendship suspended in musical notes for my elder fellow academician. His art is so filled with grace, humour, incongruities and deep feelings. One of the poems set to music is particularly touching for me: Moi, j’irai dans la lune (I’ll go to the moon)” adding this quote of Chesterton’s which René de Obaldia likes to repeat: “Angels can fly because they can take themselves lightly”. And I learn a lot as the youngest academician, the youthfulness and light-hearted wisdom of my fellows of the five academies – magnificent creators and faithful companions."
“Cinq ou six, disons sept”, rencontre avec René de Obaldia, dramaturge, romancier et poète, membre de l’Académie française et Régis Campo, membre de l'Académie des beaux-arts, section de Composition musicale (pages 30-31)
Propos recueillis par Nadine Eghels
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