WORLD PREMIERE "DANCEFLOOR WITH PULSING" FOR THEREMIN AND ORCHESTRA WITH THE THEREMIST CAROLINA EYCK, BRAD LUBMAN CONDUCTING BRUSSELS PHILHARMONIC - BOZAR, BRUSSELS NOVEMBER 9TH 2018 - FESTIVAL ARS MUSICA




Replay of the concert with world premiere "Dancefloor With Pulsing" for theremin and orchestra :




Grand finale of "Dancefloor With Pulsing" for theremine and orchestra with Carolina Eyck with the Brussels Philharmonic conducted by Brad Lubman :











Press Review :"Ouverture du Festival Ars Musica 2018 à Bozar : un métissage de sonorités
par Estelle Lucas - Crescendo Magazine"

"Dancefloor With Pulsing" pour thérémine et orchestre (2018) de Régis Campo
"C’est à une véritable chorégraphie dans les airs que s’est livrée Carolina Eyck, accompagnée par les musiciens du Brussels Philharmonic. Une oeuvre et une prestation vivement saluée par le public, très enthousiaste, qui applaudit également le compositeur présent dans la salle."
Ouverture du Festival Ars Musica 2018 à Bozar : un métissage de sonorités
par Estelle Lucas - Crescendo Magazine
http://www.crescendo-magazine.be/ouverture-du-festival-ars-musica-2018-a-bozar-un-metissage-de-sonorites/




"Dancefloor With Pulsing" for theremin and orchestra is published by the French publisher Henri Lemoine, Paris :

https://www.henry-lemoine.com/fr/catalogue/fiche/29424



Note de programme du 22 novembre 2018 pour la création de Dancefloor with Pulsing :

Compositeur français, Régis Campo parvient à allier la subtilité de la musique spectrale avec un mouvement rythmique énergique et un grand sens de l’humour. Dans Dancefloor with Pulsing, l’orchestre symphonique terrestre est visité par un vaisseau spatial venu de Mars avec une piste de danse extraterrestre à bord. Les sons extraterrestres sont produits par le thérémine, un instrument inventé en 1919 par le physicien russe Léon Theremin et qui a récemment connu un regain de popularité sur la scène musicale électronique. Sa particularité est que celui qui en joue ne touche pas l’instrument. En bougeant ses mains dans l’espace, il influence un signal radio qui est ensuite traduit en son synthétique. La hauteur du son est commandée avec la main droite, tandis que la gauche détermine le volume sonore. Puisque cet instrument est joué « en l’air », les hauteurs ne sont pas fixes ou prédéterminées, ce qui permet de « glisser » d’une note à l’autre. L’énorme ambitus et la grande puissance expressive de l’instrument sont ses grands atouts et le distinguent des autres instruments électroniques anciens. Dans le registre aigu, le son ressemble à une voix de soprano, avec les mêmes possibilités en termes de vibrato et d’expressivité, mais Campo privilégie les sons bruts et « rock’n’roll ». Le titre de l’œuvre fait référence à la culture de la dance. Par ailleurs, la première indication de tempo, « wacky, with exuberance » (« délirant, avec exubérance »), nous confirme immédiatement qu’il ne s’agit pas d’un concerto classique. Après la sonorité tourbillonnante du début, la pulsation rythmique est immédiatement enclenchée, bien que de façon très douce. La grosse caisse imprime le « techno beat » tandis que d’autres instruments produisent des sons inhabituels. Le solo de thérémine entre d’emblée dans ce mouvement palpitant, avec, à nouveau, une intéressante indication dans la partition : « very hard and dirty (techno music sound), like a big invader starship » (« très dur et sale (son de musique techno), comme un grand vaisseau envahisseur »). Les légers battements de cœur de la percussion sont parfois interrompus par une courte explosion sonore. Le rôle de l’orchestre devient progressivement plus important, et après un peu moins de deux minutes, le beat est ébranlé pour la première fois. Tout au long de l’œuvre, Campo joue avec la stabilité et l’instabilité rythmique. Toutes les facettes du thérémine sont utilisées, du registre grave et grondant jusqu’aux sons éthérés les plus aigus. L’instrument est évidemment à des kilomètres de l’univers sonore de l’orchestre symphonique, mais le compositeur n’en réussit pas moins à créer des moments de convergence. Quand les violons en glissandos cherchent le dialogue avec le thérémine, une couleur sonore particulière naît qui ferait presque oublier que l’instrument soliste nous est inconnu. À la fin de l’œuvre, le thérémine et l’orchestre quittent la Terre dans un grand glissando. Ils semblent franchir le mur du son pour disparaître à nouveau dans l’immensité de l’espace.
Klaas Coulembier


Extract from the full score :


Carolina Eyck, Brad Lubman and Régis Campo during rehearsal with Brussels Philharmonic for "Dancefloor With Pulsing":



Teaser : 









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