L'ÉDUCATION MUSICALE : LE BLEU DU CIEL PAR ANNA MARIA BARBARA - Lettre d'information - no 131 janvier - février 2021
LE BLEU DU CIEL, mise en musique : Régis Campo, mise en image : Edouard Taufenbach, Filigranes Éditions (www.filigranes.com), TT : 38’44
"Un objet absolument hors du commun réalisé dans le cadre du projet de création « Prix Suisse Life à 4 mains » par Régis Campo, compositeur et Edouard Taufenbach, photographe. Un livre leporello qui peut se lire et relire en boucle. D’un côté on découvre les photos des hirondelles sur un fond de ciel dont les nuances de couleur changent entre gris, beige, bleu, prises lors du séjour d’Edouard Taufenbach à la villa Médicis. De l’autre, le texte qui présente les valeurs que le jury a mis en place pour l’attribution du prix de l’année 2020, à savoir : l’audace, la générosité, la liberté. Il y a aussi un entretien croisé avec les deux artistes qui nous invitent à plonger dans un voyage entre leurs deux univers et veulent nous amener à découvrir les mêmes émotions, réflexions à travers leurs langages respectifs : la photographie et la musique. Les esquisses qui tracent des vols d’hirondelles superposées aux esquisses des partitions complètent le livre, en font encore une œuvre d’art à part.
Régis Campo raconte qu’il a été contacté par Edouard Taufenbach, via son compte Instagram ! Au mois de janvier 2020 leur projet a été choisi parmi 128 candidats et a reçu carte blanche de la Fondation Suisse Life pour sa réalisation. Le travail a occupé les deux artistes pendant les longues semaines du confinement entre mars et mai, en échange virtuel entre Rome et Paris. L’enregistrement de la musique a pu avoir lieu au mois de juillet au Studio de Meudon et au Studio Taylor. Régis Campo s’est éloigné volontairement de son champ esthétique habituel, vers un style qui évoque la musique de film, pop ou encore électro. Le disque contient cinq titres dont chacun est dédié à une personnalité. Le deuxième, le plus long (12’06) rend hommage à Ennio Morricone, décédé pendant la réalisation du projet, dont Régis avoue connaître sa musique depuis l’âge de trois ans.
Son titre : Rondini (hirondelles en italien), fait aussi l’allusion à ville de Rome tant aimée par Morricone. L’emploi des sons, parfois surprenants, comme des sifflements, des battements du cœur, caquètements, miaulements…et en même temps l’aspect très orchestrale, typique du compositeur, produisent une musique très illustrative, extrêmement riche en couleurs et en émotions. Les prises du son ont été effectuées dans des règles d’une production pop, soit en superposant plusieurs pistes. Il faut ici souligner le travail remarquable d’Arthur Dairaine qui a assuré non seulement des partis de nombreux instruments, mais aussi la programmation des sons électroniques, le mixage et le montage.
Mais tous les artistes unis dans la réalisation méritent d’être applaudis : Mylène Ballion - mezzo-soprano, Cyril Constanzo - contre -ténor et baryton, Valentin Marinelli - violon, Yoko Yamada - toy piano et moulin à musique, Régis Campo - sifflements, Samy Bouvet - ingénieur du son, sans oublier une petite chatte nommée Lola !
Régis Campo raconte qu’il a été contacté par Edouard Taufenbach, via son compte Instagram ! Au mois de janvier 2020 leur projet a été choisi parmi 128 candidats et a reçu carte blanche de la Fondation Suisse Life pour sa réalisation. Le travail a occupé les deux artistes pendant les longues semaines du confinement entre mars et mai, en échange virtuel entre Rome et Paris. L’enregistrement de la musique a pu avoir lieu au mois de juillet au Studio de Meudon et au Studio Taylor. Régis Campo s’est éloigné volontairement de son champ esthétique habituel, vers un style qui évoque la musique de film, pop ou encore électro. Le disque contient cinq titres dont chacun est dédié à une personnalité. Le deuxième, le plus long (12’06) rend hommage à Ennio Morricone, décédé pendant la réalisation du projet, dont Régis avoue connaître sa musique depuis l’âge de trois ans.
Son titre : Rondini (hirondelles en italien), fait aussi l’allusion à ville de Rome tant aimée par Morricone. L’emploi des sons, parfois surprenants, comme des sifflements, des battements du cœur, caquètements, miaulements…et en même temps l’aspect très orchestrale, typique du compositeur, produisent une musique très illustrative, extrêmement riche en couleurs et en émotions. Les prises du son ont été effectuées dans des règles d’une production pop, soit en superposant plusieurs pistes. Il faut ici souligner le travail remarquable d’Arthur Dairaine qui a assuré non seulement des partis de nombreux instruments, mais aussi la programmation des sons électroniques, le mixage et le montage.
Mais tous les artistes unis dans la réalisation méritent d’être applaudis : Mylène Ballion - mezzo-soprano, Cyril Constanzo - contre -ténor et baryton, Valentin Marinelli - violon, Yoko Yamada - toy piano et moulin à musique, Régis Campo - sifflements, Samy Bouvet - ingénieur du son, sans oublier une petite chatte nommée Lola !
Une œuvre d’art à découvrir absolument et sans tarder, car tirée en seulement huit cent trente exemplaires !"
Anna Maria Barbara
© L'ÉDUCATION MUSICALE 2021 - Lettre d'information - no 131 janvier - février 2021
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