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| Régis Campo et Sebastião Salgado - La Chapelle de l’école des beaux-arts à Paris le 7 décembre 2017 |
« La mort de Sebastião Salgado nous consterne, d’autant qu’il a été très présent parmi nous et que sa vitalité semblait impossible à abattre. Il était amical et direct, incarnant un humanisme fraternel et militant. Pourtant, il n’avait cessé de photographier les ravages de la bête humaine : les victimes de la misère, la dévastation des guerres, les enfants soumis au travail forcé, le génocide rwandais, la barbarie cynique des exploiteurs en tous genres, la planète souillée partout. Je l’entends encore, assombri, nous dire : « souvent, j’ai eu honte d’être humain ». Ses reportages, en réaction, pouvaient célébrer la liberté ou ils allaient saisir la beauté de paysages intouchés, des tribus que la modernité n’avaient pas encore corrompues, des animaux sauvages. Le noir et le blanc, l’horreur et la pureté : cette dualité de ses photos, déjà immortelles, fut aussi celle de cet homme généreux, marxiste et religieux, engagé et tolérant, énergique et bienveillant, exigeant et émotif. Au nom de tous les membres de l’Institut, je m’associe à la peine de ses confrères de l’Académie des Beaux-Arts et, à sa complice de toujours, son épouse Lélia Deluiz Wanick, j’exprime de tout cœur notre très sincère sympathie. »
Xavier Darcos, Chancelier de l’Institut de France
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| Régis Campo et Sebastião Salgado - La Chapelle de l’école des beaux-arts à Paris le 7 décembre 2017 |
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| Régis Campo et Sebastião Salgado - La Chapelle de l’école des beaux-arts à Paris le 7 décembre 2017 |
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| Ségolène Royal, Régis Campo et Sebastião Salgado - La Chapelle de l’école des beaux-arts à Paris le 7 décembre 2017 |
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| Ségolène Royal, Régis Campo et Sebastião Salgado - La Chapelle de l’école des beaux-arts à Paris le 7 décembre 2017 |
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