✨📖 "UNE HEURE DE PLAISIR DANS UNE SALLE PLEINE À CRAQUER" DEROPERNFREUND.DE 11/04/2025
https://deropernfreund.de/opera-de-marseille/marseille-la-petite-sirene-von-regis-campo-und-monsieur-et-madame-denis-von-jacques-offenbach/
"Dans le cadre des efforts généraux visant à attirer les enfants à l'opéra - car après tout, ils sont le public de demain - un nouvel opéra pour enfants vient d'être commandé au compositeur Régis Campo. Campo (né en 1968 à Marseille) est un compositeur français respecté, depuis 2017 il est même admis à l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France, où il est assis dans le fauteuil qu'Oliver Messiaen a occupé avant lui. Mais sa musique actuelle n'a rien à voir avec Messiaen, car depuis une vingtaine d'années, Campo a délaissé la musique contemporaine sérieuse pour une muse plus digeste. C'est dans cet esprit qu'il a écrit, à la demande de l'Arcal (une louable collaboration entre les opéras d'Avignon, Marseille, Nice et Toulon), un opéra pour enfants d'après La Petite Sirène de Hans Christian Andersen (1837). Pour quatre chanteurs et un petit orchestre (12 musiciens). Une heure de plaisir dans une salle pleine à craquer, où la moitié du public n'avait pas dix ans.
Bérénice Collet a mis cela en scène de manière attrayante dans un décor simple mais pas simpliste de Christophe Ouvrard, magnifiquement éclairé par Alexandre Ursini. Clara Barbier Serrano a été touchante dans le rôle de La Petite Sirène, même si l'on n'a pas bien compris pourquoi elle est tombée amoureuse du prince de Sebastian Monti, qui n'est pas très séduisant (il est vrai que ce n'est pas un rôle très attachant). Elsa Roux Chamoux était son adorable sœur, qui sacrifie ses beaux cheveux à la méchante sorcière dans une vaine tentative de sauver la malheureuse sirène d'un monde humain sans âme.
Le clou de la représentation a été pour nous Marion Lebègue dans le double rôle de la gentille grand-mère et de la méchante sorcière. Non seulement parce qu'elle les a rendus tous les deux impressionnants, mais aussi parce que nous l'avions entendue la veille dans le rôle d'Uta dans Sigurd (heureusement que nous avions encore la petite fiche de programme dans la poche, car nous ne pouvions pas du tout nous l'imaginer).
Deux rôles aussi différents avec moins de 12 heures de pause, il faut du « métier » - « chapeau » ! Cela valait bien sûr aussi pour les musiciens de l'Orchestre de l'Opéra de Marseille qui, sans montrer de signes de fatigue, ont joué avec fraîcheur et gaieté sous la direction de Jane Latron."
deropernfreund.de 11/04/2025
"Dans le cadre des efforts généraux visant à attirer les enfants à l'opéra - car après tout, ils sont le public de demain - un nouvel opéra pour enfants vient d'être commandé au compositeur Régis Campo. Campo (né en 1968 à Marseille) est un compositeur français respecté, depuis 2017 il est même admis à l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France, où il est assis dans le fauteuil qu'Oliver Messiaen a occupé avant lui. Mais sa musique actuelle n'a rien à voir avec Messiaen, car depuis une vingtaine d'années, Campo a délaissé la musique contemporaine sérieuse pour une muse plus digeste. C'est dans cet esprit qu'il a écrit, à la demande de l'Arcal (une louable collaboration entre les opéras d'Avignon, Marseille, Nice et Toulon), un opéra pour enfants d'après La Petite Sirène de Hans Christian Andersen (1837). Pour quatre chanteurs et un petit orchestre (12 musiciens). Une heure de plaisir dans une salle pleine à craquer, où la moitié du public n'avait pas dix ans.
Bérénice Collet a mis cela en scène de manière attrayante dans un décor simple mais pas simpliste de Christophe Ouvrard, magnifiquement éclairé par Alexandre Ursini. Clara Barbier Serrano a été touchante dans le rôle de La Petite Sirène, même si l'on n'a pas bien compris pourquoi elle est tombée amoureuse du prince de Sebastian Monti, qui n'est pas très séduisant (il est vrai que ce n'est pas un rôle très attachant). Elsa Roux Chamoux était son adorable sœur, qui sacrifie ses beaux cheveux à la méchante sorcière dans une vaine tentative de sauver la malheureuse sirène d'un monde humain sans âme.
Le clou de la représentation a été pour nous Marion Lebègue dans le double rôle de la gentille grand-mère et de la méchante sorcière. Non seulement parce qu'elle les a rendus tous les deux impressionnants, mais aussi parce que nous l'avions entendue la veille dans le rôle d'Uta dans Sigurd (heureusement que nous avions encore la petite fiche de programme dans la poche, car nous ne pouvions pas du tout nous l'imaginer).
Deux rôles aussi différents avec moins de 12 heures de pause, il faut du « métier » - « chapeau » ! Cela valait bien sûr aussi pour les musiciens de l'Orchestre de l'Opéra de Marseille qui, sans montrer de signes de fatigue, ont joué avec fraîcheur et gaieté sous la direction de Jane Latron."
deropernfreund.de 11/04/2025





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